N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir et à laisser un p'tit com' de temps en temps!!

jeudi 28 février 2013

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Certains lieux-dits ou villages normands ont des noms morbides...

d'autres sont beaucoup plus sympathiques......


samedi 23 février 2013

La Normandie à l'honneur.....

.... au salon de l'agriculture!

Pour la 50ème édition du salon, 2 des 7 stars animales sont normandes!!!

La vache Aronde , vache de race normande avec ses lunettes caractéristiques et sa robe "caille"!

Les normandes sont réputées pour leur lait riche en protéine permettant la réalisation de six produits AOP laitiers et fromagers de Normandie (Camembert de Normandie, Livarot, Pont-L’évêque, Neufchâtel, crème et beurre d'Isigny).



Upac,la jument de race percheronne!
Les percherons sont des chevaux élégants et majestueux malgré leur apparence assez lourde.
Solide et musclé le Percheron est un cheval de gros trait, capable d'efforts intenses. Dès le XIXème, il est utilisé pour l'attelage (diligences, poste, pompiers) et pour les travaux agricoles (labour, débardage).
Noire à la naissance la robe de l'étalon s’éclaircit la plupart du temps en 3 ans pour devenir gris ou gris pommelé.




lundi 18 février 2013

Chapelle Saint-François de Mortagne au Perche

En 1505, Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon et Comtesse du Perche fonde le couvent Saint-François à la demande des religieuses dont elle avait fait appel en 1499 pour l'aider à soigner la population de Mortagne dont le nombre de malades ne cessait d'augmenter.

La chapelle fut achevée en 1516 date à laquelle le couvent des "Clarisses" vît le jour.

Marguerite de Lorraine

armoiries de Marguerite de Lorraine

Au dessus de cette statue on peu voir une ouverture grillagée d'où les malades pouvaient entendre la messe.

Une Jeanne d'Arc fait face à Marguerite de Lorraine!!


Devant le chœur se trouve la pierre tombale en ardoise de Pierre de Catinat - père du Maréchal de france Nicolas de catinat- , dont voici les armes : d'argent à la croix de gueules, chargées de neuf coquilles d'or. L'écusson est surmonté d'un heaume.



Elles surmontent cet épitaphe : D.O.M.
Ci-git, messire Pierre de Catinat, Seigneur de Mawes, de la Fauconnerie, de Blavou, du Bourgis et autres lieux, Conseiller du Roy en ses conseils et doyen du Parlement de Paris.
Lequel, après y avoir donné les preuves de son zèle et de sa fidélité au service du Roi, dans toutes les occasions qui se sont présentées et y avoir rendu la justice pendant 51 années avec toute la prudence et l'intégrité que l'on peut désirer dans un bon juge est décédé le 13 février 1674 à l'âge de 74 ans en son château de Blavou au Perche.
Passants, priez pour lui - Requiestat in pace
-

 En 1884 fut mis au jour un reliquaire en plomb en forme de coeur contenant celui de René 1er (1454-1492) comte du Perche et époux de Marguerite de Lorraine.




mercredi 13 février 2013

Cadran solaire (3)

Ce n'est pas un cadran solaire mais deux cadrans solaires qui ornent l'église Notre-Dame de Courgeon.

Le premier est un cadran solaire occidental rectangulaire disposé en biais sur un des contreforts du clocher édifié au XVIIème siècle. Ce type de cadran qui fait face à l'ouest n'est éclairé par le soleil que l'après-midi. Le style en portique est disposé sur la ligne des 6 heures. Ces heures - qui peuvent se lire de midi à 8h du soir dans le meilleur des cas- sont gravées en chiffres arabes.

On peut lire sous ce cadran la date de 1620 entre deux écus non identifiables car très abimées certainement à la Révolution.


Le deuxième est gravé sur une pierre orientée, encastrées dans l'arête d'un contrefort côté sud de l'église.
Sa table est orientée au midi, il marque les heures de 6 h du matin à 6 h du soir. Le style et les lignes horaires partent d'un écu central à trois fleurs de lys -que l'on retrouve d'ailleurs dans les coins inférieurs- confirmant la dépendance de la paroisse au royaume de France.


mardi 12 février 2013

La chapelle de Reveillon

Cette petite église de La Ferté-vidame (28), isolée dans son cadre de verdure au bord du ruisseau de Buternay cache un beau trésor....

... de magnifiques décors muraux.

Du XVème au XVIIIème siècle de véritables bandes dessinées murales ont éclairées les murs de nombreux sanctuaires ruraux...

Ces dessins furent souvent recouvert de badigeon. A Reveillon, elles furent redécouvertes en 1970 et restaurées en 5 campagnes jusqu'à la fin de 1992.

L’intérêt des peintures résident dans leur étendue (les 4 côtés de l’église et même les embrasements des fenêtres) et dans leur excellente état de conservation.

Pour la date, rien n'est sûr. Elles ne peuvent être antérieures à la fin du XVème voire début XVIème.
La représentation d'un roi (il porte couronne et sceptre) qui pourrait être François 1er, confirmerait cette datation.


Le décors comporte 3 registres : des sujets représentés à hauteur des yeux, un registre médian consacré à de plus grandes compositions et le registre supérieur qui est une large frise (dans les églises riches, des tapisseries remplaçaient ces motifs)


Registre inférieur :
Ce sont sont pour la plupart le représentations de saints ou de petites scènes.

Un fauve qui dans la scène fait face à deux martyres dans une arène.

Une curieuse scène de martyre ; un homme et une femme mis à bouillir dans une marmite...


Registre médian :

la cène
On pourra remarquer, saint Jean représenté enfant sur les genoux de Jésus.
De plus il y a 14 convives!! Dont deux n'ont pas d'auréoles : celui qui tend le pain pourrait être Judas et l'autre, le maître de maison.

Mais la peinture la plus marquante me parait être celle du Dit des trois morts et des trois vifs. (un Dit est une fable moyennageuse dont il se dégage une morale simple)


Trois jeunes seigneurs effrayés s'opposent à trois cadavres rieurs qui les interpellent.

"Ce que vous êtes, nous l'étions,
Ce que nous sommes, vous le serez."

 Registre supérieur :
c'est une frise alternant les damiers en perspectives et de fines arabesques avec des oiseaux.



vendredi 8 février 2013

La gare de Remalard-Bellou

La gare de Remalard-Bellou était située sur la ligne Alençon - Condé-sur-Huisne en service de 1873 à 1984. Cette dernière est maintenant transformée en voie verte depuis 2010.




Désespoir des singes

Araucaria araucana

jeudi 7 février 2013

lundi 4 février 2013

Saint nicolas

Deux Saint Nicolas repérés à rouen...

Le 1er à la cathédrale notre-dame...
...le second, rue eau de robec.


samedi 2 février 2013

Mauves sur huisne

Mauves est un village de la vallée de la Huisne caractérisé par sa rue Catinat toute en longueur allant de l'église saint Pierre jusqu'au pont Catinat.





 L'entrée sud du village se fait pas l'étroit pont Catinat construit en 1610-1610 par Pierre Catinat (seigneur de Mauves, de la Fauconnerie et de Blavou, Conseiller du Roi au Parlement de Paris.)
 Il fut inhumé en l'église de l'hospice de Mortagne au Perche ; devant le chœur, face au maître-autel, une pierre tombale en ardoise en marque l'emplacement.




A l'extrémité nord de cette rue on peut voir l'église saint Pierre. D'origine romane, elle est flanquée d'une tour carrée aux contreforts surmontés de pinacles. Sur son contrefort méridional, un cadran solaire porte la date de 1633.


Une des ruelles du village porte le nom de "rue chinoise", allez savoir pourquoi?.....


vendredi 1 février 2013

Cadran solaire (2)



Ce cadran solaire daté de 1633 est situé sur un contrefort de l'église saint Pierre de Mauves sur Huisne.
Il porte le monogramme du Christ IHS et le monogramme de la Vierge constitué des lettres A et M entrelacées. Il donne les heures de 5h du matin à 6h du soir.