N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir et à laisser un p'tit com' de temps en temps!!

samedi 9 juillet 2011

Biennale d'art contemporain (1)

Peintures aborigènes au Carré du Perche

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Originaire de la région de Katerine (ville du nord de l'Australie), Edward Blitner Taiita peint dans le style Rarrk aussi appelé "rayon X". Les stries sont faites à l'aide d'herbes trempées dans la peinture. Dans cette œuvre les esprits ancestraux sont évoqués dans leurs activités et leurs aventures du Temps du Rêve*.
Esprit lumière - Edward Blitner Taiita
détail
L’œuvre suivante peinte par Mitjili Naparrula représente les arbres d'où l'on tire le bois pour fabriquer les lances et autres objets en bois. Ces arbres se trouvent dans l'Uwalki (nom aborigène du désert de Gibson au centre de l'Australie), le pays des ancêtres de Mitjili.
Mitjili Naparrula

Cette toile de Gloria Petyarre célèbre une plante : le Yam, une carotte sauvage que les femmes d'Utopia (communauté d'aborigène vivant au centre de l'Australie près d'Alice Spring) honorent depuis des millénaires comme une plante d'énergie et de fécondité. Ici c'est la feuille qui est évoquée
Gloria Petyarre

Ces lignes angulaires, peintes par George Tjungurrayi dit "Hairbrush", forment des motifs labyrinthiques qui évoquent les pérégrinations des voyageurs Tingari parmi les marécages salés du lac McKay.

George Tjungurrayi dit "Hairbrush"

L'eau court sous le désert et surgit parfois, fraîche et limpide, entre les roches ; c'est cette merveille de la création ancestrale que peint Maureen Hudson Nampuinpa par un pointillisme minutieux qui en montre un caractère sacré.
Mon pays d'eau - Maureen Hudson Nampuinpa
détail

Julieanne Nungarrayi Turner représente ci-dessous les femmes de sa tribu (les formes en U) dans leur activité de chasse et de cueillette. On peut voir certaines avec des bâtons qu'elles utilisent pour percer la terre durcie par le soleil à la recherche de tubercules ou de petits animaux de terrier. On en voit d'autres avec des récipients (les formes ovales) dans lesquelles elles mettent, pour les rapporter au camp, les menues choses, baies et graines trouvées en chemin. Les points et les lignes de l'arrière-plan représentent la topographie et la végétation environnantes.
Julieanne Nungarrayi Turner
* Les textes sont ceux de l'exposition

3 commentaires:

  1. Le Yam qui inspire le 4ème tableau est sans doute l’Igname sauvage (Dioscorea villosa) originaire du Mexique et cultivé dans les régions tropicales. Les Aztèques utilisaient son rhizome dans leur médecine traditionnelle contre les troubles de la ménopause. Ce rhizome ressemble en effet un peu à une carotte mais l’Igname (Dioscoreacées) n’appartient pas à la famille de la carotte (Apiacées, ex Ombellifères).

    RépondreSupprimer
  2. Il y avait en face des planches originales des BD de Cromwell d'exposées. Tu as dû comme moi ne pas réussir à les photographier à cause des reflets dans les cadres en verre.

    Christophe

    RépondreSupprimer
  3. J'en ai fait quelques photos, mais avec des reflets.

    RépondreSupprimer